Stellantis lance un rappel mondial de plus de 700 000 véhicules : un voyant essentiel pourrait ne pas s’allumer en cas de défaut.
Pourquoi ce rappel monumental ?
Un défaut logiciel affectant le système de gestion des émissions — plus précisément le circuit de réduction catalytique (SCR) ou le filtre à particules (FAP) — peut empêcher le voyant d’alerte (MIL) de s’allumer lorsqu’un dysfonctionnement survient.
Dans ce cas, le conducteur ne serait pas averti, ce qui constitue une non‑conformité aux normes environnementales.
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@DS – DS3 – Crossback
Marques et modèles visés
Le rappel touche de nombreux modèles des marques Citroën, DS, Opel et Peugeot, équipés de moteurs diesel. Trois motorisations sont concernées : 1.5 BlueHDi, 2.0 HDi et 2.2 HDi.
La période de production affectée s’étend de 2016 à 2024 selon les modèles.
Voici les grandes lignes du périmètre :
- Citroën : C3 III, C3 Aircross, C4 Cactus, Berlingo, C5 Aircross, etc.
- DS : DS 3 Crossback, DS 7 Crossback
- Opel : Corsa, Crossland X, Combo, Grandland X, Zafira/Vivaro, Movano
- Peugeot : 208, 2008, 308, 3008, 508, 5008, Rifter/Partner, Boxer, Traveller/Expert
En chiffres, Stellantis évoque 711 596 véhicules dans le monde :
- 250 497 chez Citroën
- 21 130 chez DS
- 97 770 chez Opel
- 341 749 chez Peugeot
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Une intervention gratuite et rapide
L’opération consiste en une mise à jour logicielle de l’unité de contrôle moteur (ECU).
L’intervention dure moins de 30 minutes et n’entraîne aucun coût pour le propriétaire.
Stellantis recommande aux propriétaires concernés de prendre rendez-vous via le réseau de concessionnaires ou d’utiliser les outils en ligne (avec le VIN, numéro de série du véhicule).
À faire si votre voiture est concernée
- Recevoir un courrier ou une notification de rappel de la part du constructeur.
- Vérifier le site officiel de votre marque avec le VIN pour confirmer le statut de votre véhicule.
- Prendre rendez-vous pour l’installation du correctif logiciel.
- Ne pas différer l’intervention : en 2026, un contrôle technique renforcé pourrait imposer une contre-visite en cas de rappel non traité.
Conclusion
Stellantis engage une démarche proactive pour corriger un défaut qui ne met pas directement en danger, mais risque de masquer une défaillance du système antipollution.
Ce rappel global de plus de 700 000 unités montre l’importance des vérifications logicielles dans les voitures modernes.
