La production automobile européenne reste dominée par un trio de pays qui concentrent à eux seuls plus de 65 % des volumes. En 2024, l’Allemagne, l’Espagne et la République tchèque ont porté l’industrie à bout de bras, tandis que d’autres comme la France perdent du terrain. Une situation révélatrice des écarts grandissants entre les grandes puissances industrielles du Vieux Continent. Avec plus de 11,4 millions de voitures particulières produites en 2024, l’Union européenne reste un acteur de poids sur la scène automobile mondiale. Pourtant, la répartition de cette production révèle une concentration frappante : trois pays assurent à eux seuls les deux tiers des volumes. L’Allemagne, l’Espagne et la République tchèque confirment leur statut de piliers industriels.
L’Allemagne, toujours la locomotive industrielle de l’Europe
L’Allemagne reste le numéro un incontesté de la production automobile en Europe. Avec plus de 4 millions de véhicules sortis de ses chaînes en 2024, elle représente à elle seule 35,7 % du total européen. Cette performance repose sur un écosystème industriel dense, une main-d’œuvre qualifiée et une forte orientation à l’export. Malgré les défis liés à l’électrification, le pays maintient une cadence impressionnante et attire encore de nombreux investissements étrangers dans le secteur. Découvrez notre article sur Volkswagen ressuscite un mythe US avec ce 4×4 baroudeur électrique à contre-courant des SUV.
L’Espagne s’impose comme un géant discret du secteur
Deuxième producteur européen, l’Espagne continue de surprendre par sa constance. En 2024, près de 1,9 million de voitures ont été fabriquées dans ses usines, soit 16,4 % de la production de l’UE. Cette performance repose sur des sites de production modernes, une logistique efficace et une présence marquée de grands groupes comme Volkswagen, Renault ou Stellantis. Moins exposée médiatiquement que ses voisins, l’Espagne s’impose pourtant comme un acteur industriel de tout premier plan.
La République tchèque, championne d’Europe de l’Est
Troisième au classement, la République tchèque confirme sa place de leader industriel en Europe centrale. Elle a produit plus de 1,45 million de voitures en 2024, soit 12,7 % du total européen. Le pays bénéficie de la présence stratégique de Skoda (groupe Volkswagen) et d’un tissu industriel compétitif. Son faible coût du travail, allié à une main-d’œuvre hautement qualifiée, attire depuis longtemps les investissements étrangers. Un atout précieux pour rester compétitif dans une industrie en mutation.
La France distancée, malgré un riche héritage automobile
La France n’occupe plus le devant de la scène industrielle. Avec 910 943 voitures produites en 2024, elle ne représente que 8 % de la production européenne. Le pays souffre d’un coût du travail élevé, d’une instabilité sociale chronique, et d’une désindustrialisation progressive. Si des marques comme Renault ou Peugeot gardent un rayonnement international, elles privilégient désormais l’étranger pour produire à moindre coût. La transition vers l’électrique pourrait être une opportunité, mais la dynamique reste incertaine. Pour aller plus loin, découvrez également notre article sur cette Volkswagen se vend bien en Europe, mais en France personne n’en veut.
Conclusion
Le paysage de la production automobile européenne est plus que jamais polarisé. L’Allemagne, l’Espagne et la République tchèque forment un trio de tête solide, concentrant plus de 65 % de l’activité. La France, autrefois fleuron de l’industrie automobile, semble à la traîne, victime de choix économiques et sociaux parfois mal alignés avec la réalité du marché.
Et vous, pensez-vous que la France peut rattraper son retard industriel dans les prochaines années ? Votre avis nous intéresse : partagez vos réflexions en commentaire !
A une condition c’est de faire des voitures fiables Et D’arrêter de prendre leurs clients pour des pigeons
La France est hélas progressivement gangrenée par une politique syndicale destructive portant fortement atteinte à la mentalité des travailleurs qui deviennent de moins en moins consciencieux et qui finit par entraîner des coûts de production déraisonnables. L’excellente technologie manque du coup de fiabilité et plombe la confiance du client français qui va chercher un produit meilleur marché à qualité égale dans les pays voisins dont la politique de vente est plus dynamique
C’est très simple, ce pays est dirigé par des incompétents à tout niveaux inclus les syndicats et le patronat qui ne pensent qu’à ses actionnaires en premier. Comment voulez-vous que les ouvriers s’investissent dans leurs travail ?. Les voitures françaises sont de moins en moins fiables. Faites des voitures fiables avec un prix raisonnable et redémarrer l’économie française que ces gouvernements d’hier et d’aujourd’hui continuent à détruire ce pays.
Non, à force de fabriquer et d’intégrer de la M… dans leurs véhicules, ils auront poussés les français à acheter étranger, j’ai roulé 30 ans en Citroën ( qu’elle erreur) depuis que j’ai changé pour Volvo quel bonheur et je ne parle même pas de l’accueil.