Citroën prépare le retour d’une légende. Une 2CV hybride légère, accessible et fidèle à son ADN, pourrait bien contrer la Renault 5 électrique. Voici ce que l’on sait. Alors que les néo-rétros reviennent en force, Citroën s’apprêterait à faire renaître la 2CV, icône absolue de la mobilité populaire. L’idée : proposer une voiture simple, légère, au design attachant, et surtout à un prix raisonnable. Contrairement à la Renault 5 E-Tech affichée à 25 000 €, cette future 2CV viserait un tarif inférieur à 20 000 €, avec une motorisation hybride légère autour de 5L/100 km. Une proposition audacieuse, mais réaliste.
Une plateforme pensée pour l’économie
La future 2CV reposerait sur la plateforme Smart Car de Stellantis, déjà utilisée pour les Citroën C3 et future Fiat Panda. Elle permet une production à faible coût, tout en accueillant différentes motorisations, y compris thermiques, hybrides et électriques. L’idée serait d’offrir une version micro-hybride de 101 ch, associée à une boîte manuelle ou automatique simple. Un choix qui répond aux attentes de sobriété et d’efficacité dans un contexte où les véhicules vraiment abordables se raréfient.
Une silhouette entre héritage et modernité
Visuellement, la 2CV moderne garderait les codes qui ont fait son succès : arches de roues semi-circulaires, phares ronds, capote souple… mais sur un gabarit élargi et stabilisé. Le style s’inspire de l’original sans tomber dans la copie servile. Citroën chercherait à séduire autant les nostalgiques que les jeunes urbains sensibles au design. Loin du SUV impersonnel, cette 2CV néo-rétro pourrait incarner à nouveau une certaine idée de la voiture simple et joyeuse.
Un positionnement tarifaire stratégique
Citroën viserait une fourchette de prix comprise entre 17 000 et 19 000 €, entre la Citroën Ami ultra-minimale et la nouvelle Citroën C3 plus équipée. Ce placement permettrait de proposer une vraie voiture, habitable et polyvalente, à un tarif bien inférieur aux citadines électriques actuelles. Une réponse concrète à la crise du pouvoir d’achat et à la disparition de l’automobile accessible. La 2CV retrouverait alors son rôle initial : démocratiser la mobilité pour tous.
Un symbole face aux marques chinoises
En pleine invasion des modèles électriques chinois bon marché, souvent sans âme ni identité, la nouvelle 2CV pourrait offrir une alternative européenne, émotionnelle et mémorable. Elle ne serait pas qu’un produit parmi d’autres, mais un symbole fort du savoir-faire français. Encore faut-il que Citroën parvienne à concilier design attachant, coût maîtrisé et fiabilité technique. Le pari est ambitieux, mais dans un marché saturé, l’émotion pourrait bien faire la différence.
Conclusion
Réinventer la 2CV pour 2028, année de ses 80 ans, serait bien plus qu’un hommage : ce serait un acte de résistance dans un marché devenu élitiste. Une 2CV hybride, sobre, joyeuse et à prix contenu pourrait combler le vide laissé par les voitures populaires disparues. Mais le public suivra-t-il ? Et surtout, Citroën osera-t-elle aller jusqu’au bout de cette renaissance ? À vous de nous dire ce que vous en pensez.
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