Automobilistes : cette nouvelle règle va impacter 40 % des véhicules dès 2025

amende-2025

Dès 2025, une nouvelle réglementation va changer les habitudes des conducteurs français, avec des sanctions à la clé pour ceux qui ne s’y conforment pas.

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Un cadre légal en pleine évolution

L’année 2025 marquera la fin de la prime à la conversion, un dispositif introduit en 2015 pour inciter les automobilistes à abandonner leurs anciens véhicules polluants au profit de modèles plus respectueux de l’environnement (hybrides, électriques ou Crit’Air 1).

Parallèlement, une nouvelle obligation entre en vigueur : tous les véhicules devront obligatoirement afficher une vignette Crit’Air pour circuler dans les Zones à Faibles Émissions (ZFE).

Le non-respect de cette règle pourra entraîner une amende de 135 euros.

L’extension des zones à faibles émissions (ZFE)

Mises en place en 2019, les ZFE visent à réduire la pollution atmosphérique dans les grandes agglomérations.

Aujourd’hui, douze villes appliquent déjà ces restrictions : Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Montpellier, Grenoble, Rouen, Saint-Étienne, Clermont-Ferrand, Reims et Nice.

Dès 2025, le dispositif sera étendu à 30 nouvelles zones, augmentant considérablement l’impact sur les automobilistes.

Par ailleurs, les Zones à Trafic Limité (ZTL), qui imposent des restrictions encore plus strictes aux véhicules classés Crit’Air 3 et au-delà, vont elles aussi se multiplier dans les centres-villes.

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Quelles sanctions et quels véhicules concernés ?

Le non-respect de ces nouvelles obligations sera sanctionné :

  • Une amende de 68 euros pour les automobilistes sans vignette Crit’Air,
  • Jusqu’à 135 euros pour les poids lourds et utilitaires,
  • Une sanction pouvant atteindre 135 euros pour circulation non autorisée en ZFE.

Les véhicules principalement touchés sont ceux classés Crit’Air 3, soit principalement :

  • Les diesels immatriculés avant 2011,
  • Les voitures à essence datant d’avant 2006.

Cela représente environ 40 % du parc automobile en circulation.

Des dérogations et aides possibles

Des dérogations seront mises en place pour certains automobilistes, notamment pour les professionnels ou les personnes en situation de handicap. De plus, certains employeurs pourraient proposer des aides allant jusqu’à 400 euros pour compenser les frais de transport.

Avec ces mesures, le gouvernement entend accélérer la transition vers des véhicules plus propres et réduire la pollution urbaine. Pour les conducteurs, il s’agit d’une véritable adaptation à anticiper dès maintenant.

Et vous, cette nouvelle règle va-t-elle impacter votre quotidien ? Partagez votre avis en commentaire !

Anna Lindo

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