En 2025, la part du diesel dans les immatriculations de véhicules neufs en France est tombée à 4,5 %, contre près de 60 % en 2015. Cette baisse spectaculaire est due à plusieurs facteurs, notamment le scandale du Dieselgate, la réduction de l’offre des constructeurs et l’essor des motorisations hybrides et électriques.
Disparités régionales : Où le diesel persiste
Malgré cette tendance nationale, certaines régions continuent de privilégier le diesel:
- Bourgogne-Franche-Comté : 6,5%
- Centre-Val de Loire : 5,7%
- Bretagne : 5,6%
- Pays de la Loire : 5,5%
- Occitanie : 5,2%
- Nouvelle-Aquitaine : 5,1%
- Grand Est : 5,1%
- Auvergne-Rhône-Alpes : 4,9%
- Normandie : 4,1%
- Hauts-de-France : 3,9%
- Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) : 3,7%
- Île-de-France : 3,4%
- Corse : 3,0%
La Bourgogne-Franche-Comté se distingue comme la région où le diesel est le plus populaire, tandis que la Corse et l’Île-de-France affichent les parts les plus faible.
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L’impact des ZFE sur les ventes de Diesel
Les ZFE, mises en place dans plusieurs grandes agglomérations, restreignent l’accès des véhicules les plus polluants, notamment les diesels.
Par exemple, à partir de 2025, les véhicules diesel Crit’Air 3 (immatriculés avant 2011) seront interdits dans des zones comme le Grand Paris, Lyon et Grenoble.
Ces mesures incitent les automobilistes urbains à se tourner vers des motorisations plus propres.
Le Diesel : Encore pertinent pour certains conducteurs
Malgré les restrictions, le diesel reste une option viable pour de nombreux automobilistes, notamment ceux qui parcourent de longues distance.
Les moteurs diesel offrent une meilleure autonomie et une consommation de carburant plus faible sur autoroute.
De plus, certains modèles récents, comme la Renault Clio 5 restylée, continuent d’être proposés en version diesel, bien que de plus en plus rares sur le marché.
Perspectives d’avenir : Vers une disparition du diesel ?
La tendance actuelle suggère une disparition progressive du diesel, notamment dans les zones urbaines soumises aux ZE.
Cependant, dans les régions rurales ou moins réglementées, le diesel pourrait subsister encore quelques années, porté par une demande spécifique et des besoins particuliers des conducteurs.
Note : Les données régionales mentionnées sont basées sur les informations disponibles jusqu’en avril 2025.