Peugeot 5008 : les modèles à éviter absolument

Peugeot 5008 : les modèles à éviter absolument

Le marché des véhicules familiaux place le Peugeot 5008 parmi les références appréciées pour son espace et sa modularité. Cependant, certaines versions de ce SUV n’affichent pas la même fiabilité au fil des générations. Des défauts mécaniques, électroniques ou liés à l’usure se répètent dans le temps et incitent à la prudence lors d’un achat en occasion. Mise en lumière des modèles à surveiller, des soucis fréquents et des solutions envisagées pour éviter les mauvaises surprises au volant.

Version Années concernées Problèmes majeurs Avis rapide
1.6 HDi 110 ch (5008 I) 2009–2012 Turbo, injecteurs, vanne EGR, volant moteur À éviter sans suivi complet et rigoureux
1.6 THP (essence) 2009–2015 Chaîne détendue, pompe à huile, conso d’huile Capricieux, coûteux à réparer sans factures
2.0 BlueHDi 180 ch 2017–2019 AdBlue excessif, capteur NOx, SCR encrassé Surcoûts d’entretien antipollution
1.2 PureTech 130 2017–2019 Courroie humide, casse moteur, calamine À éviter sans preuve de remplacement
BVA6 (boîte auto) 2010–2016 À-coups, embrayages usés, bug de gestion Vidange impérative, fiabilité variable

Peugeot 5008 I 1.6 HDi 110 ch (2009–2012) : turbo, injecteurs et volant moteur fragiles

Peugeot 5008 I
@fr.wikipedia.org : Peugeot 5008 I

Ce bloc diesel a connu de nombreuses plaintes dès les premiers millésimes. Très utilisé par les taxis et les familles nombreuses, il souffre d’un cumul de défauts mécaniques :

  • Turbocompresseur sujet à casse dès 80 000 km

  • Fuites de gasoil sur les injecteurs (rampe commune)

  • Encrassement chronique de la vanne EGR

  • Volant moteur bi-masse fragile avec bruits et à-coups

Une défaillance du turbo ou du système d’injection peut facilement dépasser 2000 € en réparation. Ces versions sont à éviter si l’entretien n’est pas intégralement justifié.

1.6 THP essence (2009–2015) : chaîne de distribution et pompe à huile à problème

Sous le capot, ce moteur essence développé avec BMW s’est révélé très capricieux :

  • Chaîne de distribution détendue dès 80 000 km

  • Pompe à huile pouvant défaillir sans prévenir

  • Surconsommation d’huile (jusqu’à 1L/1000 km)

  • Claquements au démarrage, perte de puissance progressive

Une réfection moteur peut atteindre jusqu’à 4000 €. Ce moteur équipe aussi d’autres modèles PSA… avec les mêmes problèmes. Prudence sur les modèles entre 2010 et 2014.

Peugeot 5008 II 2.0 BlueHDi 180 ch (2017–2019) : surconsommation d’AdBlue et capteurs NOx défaillants

Peugeot 5008 II
@fr.wikipedia.org : Peugeot 5008 II

Malgré ses performances, ce moteur diesel haut de gamme a souffert de ratés à ses débuts :

  • Consommation excessive d’AdBlue (jusqu’à 1 plein tous les 5000 km)

  • Capteur NOx souvent HS dès 60 000 km

  • Encrassement du système SCR

  • Voyants moteur liés au système antipollution

Les capteurs et modules SCR peuvent coûter jusqu’à 1500 € à remplacer. Ce modèle est à éviter si l’entretien n’a pas suivi les mises à jour constructeur.

1.2 PureTech 130 (2017–2019) : courroie de distribution fragile et usure prématurée

Ce moteur trois cylindres a été touché par un problème bien connu sur les premières séries :

  • Courroie de distribution humide qui se désagrège avant 70 000 km

  • Casse moteur possible si non remplacée à temps

  • Calamine et encrassement des soupapes

  • Consommation d’huile excessive

Ces défauts concernent surtout les modèles avant 2019. Depuis, la courroie a été renforcée, mais vérifie toujours les factures de remplacement pour ne pas hériter d’un moteur en fin de vie.

Années et motorisations les plus concernées par des faiblesses

Le choix du millésime reste déterminant lorsqu’on s’intéresse aux modèles à risques. En scrutant les retours d’utilisateurs et les différentes études de fiabilité, il est possible d’identifier des périodes de production ainsi que certaines motorisations fréquemment associées à des pannes récurrentes. Repérer ces éléments avant un achat permet d’écarter bon nombre de tracas mécaniques coûteux.

  • Modèles produits entre 2010 et 2016 concernés par des soucis majeurs sur les blocs THP et HDI
  • Versions équipées des moteurs essence PureTech sujettes à une consommation d’huile excessive après quelques années
  • Séries avec boîtes automatiques BVA6 parfois défaillantes autour des 100 000 km
  • Moteurs diesel BlueHDi présentant des dysfonctionnements liés au filtre à particules (FAP) et à la vanne EGR

On remarque une nette amélioration à partir de 2017 avec la montée en gamme, mais certains problèmes persistent encore selon la motorisation et l’entretien réalisé. Les points à vérifier varient donc suivant la génération ciblée. Découvrez notre article sur Dacia Jogger : les moteurs à éviter absolument.

Quels sont les problèmes moteur observés sur le Peugeot 5008 ?

Les plaintes concernant les blocs essence PureTech et THP comme les versions diesel HDI et BlueHDi ne manquent pas depuis la commercialisation du modèle. Certaines réparations peuvent alourdir sensiblement le coût d’utilisation. Examiner l’historique d’entretien devient une démarche incontournable pour déceler d’éventuels symptômes passés inaperçus.

Consommation d’huile excessive et distribution fragile

De nombreux moteurs PureTech et THP accusent une tendance marquée à consommer trop d’huile dès 40 000 kilomètres. Ce phénomène résulte souvent de segments de pistons usés prématurément ou d’une mauvaise étanchéité, qui entraîne ensuite d’autres dégâts internes comme la défaillance de la chaîne de distribution. L’allongement ou la casse prématurée de cette dernière fait partie des problèmes de distribution observés, forçant parfois à une intervention lourde bien avant le kilométrage prévu.

En cas d’absence de factures prouvant un remplacement préventif ou une prise en charge sous garantie prolongée, mieux vaut s’abstenir. Un moteur qui manque de lubrification suffit à provoquer un mode dégradé ou une perte de puissance soudaine, obligeant alors à faire appel à des réparations onéreuses.

Problèmes d’injecteurs et de turbo côté diesel

Du côté des versions HDI et BlueHDi, les injecteurs défectueux font couler beaucoup d’encre, engendrant des démarrages difficiles ou des coupures moteur intempestives. Plusieurs propriétaires rapportent aussi des situations de fuite de gasoil sur rampe commune ou directement au niveau des injecteurs eux-mêmes.

Autre talon d’Achille : le turbo qui peut rencontrer des problèmes assez tôt, en raison soit d’une lubrification imparfaite soit d’un défaut mécanique. Un sifflement persistant, une accélération chaotique voire le passage en mode dégradé témoignent d’une avarie nécessitant une attention immédiate.

Filtres à particules (FAP) et vannes EGR : quelles pannes attendre ?

Les systèmes antipollution intégrés sur l’ensemble des moteurs récents apportent leur lot de complications supplémentaires sur le long terme. Qu’il s’agisse du FAP ou de la vanne EGR, tout dérèglement impacte autant les performances que la fréquence d’entretien du véhicule.

Dysfonctionnement du FAP et rappels constructeur

Un défaut du filtre à particules s’exprime par l’allumage fréquent du voyant moteur, des régénérations incomplètes ainsi qu’une perte progressive de puissance. Cette pièce nécessite parfois un changement complet vers 120 000 km si elle a été trop sollicitée sur des trajets urbains. Ces épisodes ont poussé le constructeur à lancer plusieurs campagnes de rappels pour procéder soit à des reprogrammations électroniques, soit à des remplacements spécifiques de FAP jugés non conformes.

Certains documents d’entretien ou courriers adressés aux anciens propriétaires font état de ces actions correctrices, facilitant l’identification des exemplaires ayant bénéficié d’une intervention gratuite en atelier. Sans trace officielle, une panne de ce système élèvera fortement la facture.

Vanne EGR : causes de pannes répétées

La vanne EGR attire également l’attention des mécaniciens en raison de son encrassement chronique. Surutilisée en ville ou soumise à des carburants de moindre qualité, elle peine à assurer sa mission de recyclage des gaz d’échappement, précipitant alors des baisses de régime et des passages en mode sécurité injustifiés.

vanne egr nettoyage
vanne egr nettoyage

Un diagnostic précis indique rapidement si le nettoyage ou le remplacement s’avère nécessaire, sachant que toute négligence expose à des grippages définitifs voire à une casse indirecte du turbo. Ce composant demeure un point de vigilance commun sur toutes les générations du 5008, indépendamment du type de boîte de vitesses choisie.

Faiblesses de la boîte automatique et gestion électronique

L’expérience utilisateur dépend aussi largement de la transmission embarquée. Les exemplaires équipés de la boîte automatique rencontrent, selon leur période de fabrication, des difficultés techniques bien identifiées.

BVA6 défaillante : symptômes et coûts potentiels

Parmi les retours du terrain, la boîte automatique à six rapports BVA6 affiche régulièrement des bugs de gestion électronique. À l’usage, des à-coups prononcés, une impossibilité de passer certains rapports ou une absence temporaire de motricité signalent la nécessité d’un contrôle chez un spécialiste. Il s’agit généralement d’un souci de capteur ou d’une dégradation des embrayages internes.

Une vidange mal réalisée ou repoussée excessivement accentue ces comportements anormaux. Prendre connaissance de l’historique précis des vidanges et des éventuels entretiens curatifs figurera systématiquement parmi les bonnes pratiques avant toute signature.

Gestion électronique : impact sur la conduite

En dehors des soucis purement mécaniques, diverses pannes électroniques parasitent occasionnellement l’exploitation quotidienne du véhicule. Passages en mode dégradé sans avertissement, alertes fantômes au tableau de bord ou gestion erratique du couple moteur constituent des manifestations courantes.

Ces désagréments proviennent parfois de simples mises à jour logicielles restées lettre morte ou de capteurs vieillissants. Certaines versions très exposées aux éléments extérieurs (pluie, fluctuations thermiques) requièrent un entretien rigoureux du faisceau électrique et du calculateur central.

Signes à surveiller et bonnes pratiques pour limiter les risques

Face à la variété des scénarios évoqués, adopter une méthode de vérification structurée protège contre la plupart des pièges connus. Une lecture attentive du carnet d’entretien et quelques inspections ciblées suffisent souvent à obtenir de précieux indices sur la fiabilité future de l’auto convoitée.

Vérification recommandée Objectif
Contrôle de la chaîne de distribution Prévenir les casses prématurées
Essai routier dynamique Identifier des comportements anormaux
Inspection des injecteurs et fuites visibles Éviter les réparations coûteuses
Lecture des codes défauts Détecter les erreurs électroniques masquées
Consultation des rappels constructeurs Vérifier si le véhicule a été corrigé
  • Contrôle systématique de la chaîne de distribution et du turbocompresseur
  • Test dynamique avec observation du comportement de la boîte de vitesses
  • Inspection visuelle de l’absence de fuites au niveau des injecteurs et du compartiment moteur
  • Lecture des codes défaut grâce à une valise diagnostic en présence du vendeur
  • Examen des historiques de rappels constructeur disponibles auprès du réseau

Prévenir plutôt que guérir réduit considérablement les frais imprévus lors des premières années d’utilisation. À travers ces contrôles rigoureux, il devient nettement plus simple de distinguer les modèles à éviter de ceux qui offriront une expérience sereine et conforme aux attentes d’une grande famille. Pour aller plus loin, découvrez notre article sur Peugeot 2008 : les modèles à éviter en 2025.

FAQ sur les modèles à éviter et les problèmes du Peugeot 5008

Quelles sont les années du Peugeot 5008 les plus concernées par des problèmes mécaniques ?

Les modèles produits entre 2010 et 2016 sont particulièrement concernés, notamment ceux dotés des moteurs THP, HDI, et des boîtes automatiques BVA6. Ces versions affichent une fiabilité moins constante comparée aux générations postérieures.

Quels sont les principaux défauts moteurs signalés sur le Peugeot 5008 ?

Les moteurs essence PureTech et THP souffrent d’une consommation d’huile excessive et de chaînes de distribution fragiles. Côté diesel, les HDI et BlueHDi rencontrent des problèmes d’injecteurs, de turbo et de perte de puissance liée au FAP ou à la vanne EGR.

La boîte automatique du Peugeot 5008 est-elle fiable ?

La BVA6 montre des faiblesses, en particulier autour des 100 000 km. Les symptômes incluent des à-coups, des soucis de passage de rapports ou un manque de motricité, souvent liés à une vidange tardive ou une usure interne.

Quels sont les signes d’un problème de filtre à particules (FAP) ou de vanne EGR ?

Une perte de puissance, un voyant moteur allumé ou des régénérations incomplètes sont typiques pour un FAP encrassé. La vanne EGR, elle, provoque des à-coups, des passages en mode dégradé et des baisses de régime si elle est encrassée.

Comment limiter les risques lors de l’achat d’un 5008 d’occasion ?

Consultez l’historique d’entretien, vérifiez la chaîne de distribution, inspectez le turbo, utilisez une valise diagnostic, et demandez les preuves de rappels constructeurs réalisés. Un essai routier est aussi essentiel pour déceler tout dysfonctionnement.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Jacqueline

📧 Inscrivez vous à notre NEWSLETTER pour vous tenir informé de toutes les nouvelles aides, sorties et actus

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.