La nouvelle Mazda 6e est enfin commercialisée en France, après plusieurs mois d’attente depuis sa présentation officielle. Avec un prix de départ fixé à 42 900 euros, le constructeur japonais entend rivaliser directement avec la Tesla Model 3, positionnée comme l’une des références du marché des voitures électriques.
Une offensive sur le marché de l’électrique
Le segment des voitures électriques connaît une concurrence féroce, menée par des marques telles que Tesla et BYD, qui visent la domination mondiale. Cependant, de nombreux autres constructeurs automobiles se voient contraints de suivre la tendance, notamment en raison des réglementations européennes qui imposent progressivement l’électrification de toutes les gammes d’ici 2035.
« L’Union européenne impose progressivement l’électrification totale des gammes pour répondre aux enjeux climatiques. » – Agence Européenne pour l’Environnement
Un modèle haut de gamme pour Mazda
Jusqu’à présent, Mazda avait surtout misé sur le MX-30, un modèle qui n’a pas rencontré un franc succès. Pour marquer un tournant, la firme d’Hiroshima a profité du Salon de Bruxelles pour dévoiler la Mazda 6e, une berline électrique haut de gamme née de la collaboration avec le constructeur chinois Changan. Basée sur la plateforme de la Deepal SL03, cette voiture ambitionne de redéfinir l’image de Mazda dans l’univers de l’électrique.
Caractéristiques techniques de la Mazda 6e :
- Moteur : 258 chevaux.
- Batterie : LFP (lithium – fer – phosphate) de 68,8 kWh.
- Autonomie : 479 kilomètres (cycle WLTP).
- Équipements :
- Écran tactile de 14,6 pouces.
- Combiné d’instrumentation numérique de 10,1 pouces.
- Affichage tête-haute en réalité augmentée de 50 pouces.
- Sièges avant chauffants et électriques.
- Toit panoramique en verre.
Des équipements technologiques de pointe
La version d’entrée de gamme, nommée Takumi, est équipée d’un moteur de 258 chevaux alimenté par une batterie LFP (lithium – fer – phosphate) de 68,8 kWh. Cette configuration permet de parcourir jusqu’à 479 kilomètres selon le cycle WLTP. À bord, l’innovation est au rendez-vous avec un écran tactile de 14,6 pouces, complété par un combiné d’instrumentation numérique de 10,1 pouces et un affichage tête-haute en réalité augmentée de 50 pouces. Les sièges avant sont chauffants et électriques, et un toit panoramique en verre apporte une luminosité agréable à l’intérieur.
Une version premium pour plus de confort
Pour les amateurs de raffinement, la finition Takumi Plus, proposée à 44 900 euros, ajoute une touche d’élégance avec une sellerie en cuir, un pare-soleil électrique et des inserts décoratifs façon bois. Mazda propose également une déclinaison avec un moteur légèrement moins puissant (245 chevaux) mais une batterie de 80 kWh en chimie NMC (nickel – manganèse – cobalt), offrant une autonomie accrue de 552 kilomètres. Cependant, la puissance de charge est limitée à 95 kW, contre 200 kW pour la version de base.
Une concurrence rude pour Mazda
La Mazda 6e devra faire face à une concurrence acharnée. La Tesla Model 3, par exemple, est proposée à partir de 39 990 euros avec une autonomie de 554 kilomètres. De son côté, la BYD Seal est affichée à 46 990 euros pour 570 kilomètres d’autonomie, tandis que la Volkswagen ID.7 démarre à 58 290 euros avec une autonomie impressionnante de 618 kilomètres.
Une absence de bonus écologique
Bien que son prix respecte les critères pour bénéficier du bonus écologique en France, la Mazda 6e, produite en Chine, en est privée. Cette particularité pourrait constituer un frein pour certains acheteurs, surtout face à des concurrents bénéficiant d’avantages fiscaux.
Avec la Mazda 6e, le constructeur japonais cherche à rattraper son retard sur le marché des voitures électriques en proposant un modèle performant et bien équipé. Cependant, l’absence de bonus écologique et la concurrence acharnée des leaders du secteur pourraient rendre la tâche difficile pour cette nouvelle venue. Reste à voir si son positionnement tarifaire et ses atouts technologiques parviendront à séduire les consommateurs français.


