Un nouveau Land Cruiser hybride rechargeable : le mariage du baroudeur et de l’électrification.
Depuis plus de sept décennies, le Land Cruiser est une légende du tout‑terrain, incarnant robustesse et fiabilité. Mais pour perdurer, il doit évoluer. Toyota s’apprête à franchir un cap : lancer une version hybride rechargeable (PHEV) de son 4×4 emblématique.
Cette initiative pourrait bouleverser le segment — à condition de ne pas sacrifier l’ADN du modèle.
Le Land Cruiser, icône en mutation
Depuis ses débuts en 1951, le Land Cruiser s’est imposé comme une référence des terrains extrêmes, adopté par les explorateurs, les organisations humanitaires ou les passionnés tout-terrain.
Avec la génération 300 (et le récent retour bien accueilli), Toyota marie déjà modernité et héritage. Le nouveau modèle hybride rechargeable inscrit cette transition dans la continuité.
Cette version PHEV marque un tournant : elle n’est pas qu’un gadget, mais une réponse stratégique aux contraintes réglementaires et aux attentes des clients.
Elle offre l’ambition de rouler en silence en ville, tout en conservant une vraie motorisation thermique pour les parcours lointains.
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Une motorisation hybride rechargeable ambitieuse
Les informations officielles sont encore limitées, mais plusieurs pistes se détachent :
- Toyota pourrait utiliser un bloc essence 4 cylindres turbo couplé à une batterie lithium‑ion intégrée dans le plancher, pour assurer une autonomie électrique de 60 km environ en usage urbain.
- L’objectif : une puissance combinée suffisante pour déplacer les plus de 2,5 tonnes de l’engin, tout en respectant les nouvelles normes CO₂.
- Cet assemblage hybride servira de pont entre l’essence pur et le tout électrique, aligné avec la stratégie Toyota pour ses gammes électrifiées.
En parallèle, certains observateurs restent prudents : Toyota n’a pas encore confirmé de projet PHEV pour le Land Cruiser, et dans les faits, la marque indique qu’aucun plan immédiat pour PHEV ou BEV n’est en cours pour ce modèle.
Préserver la capacité tout‑terrain malgré l’électrification
L’enjeu technologique est majeur : l’hybridation ne doit pas briser l’âme du Land Cruiser. Selon les annonces :
- Le système 4×4 permanent, les modes terrain (boue, roche, sable) et la boîte automatique avec réducteur seraient maintenus.
- Le châssis est repensé pour intégrer la batterie sans sacrifier garde au sol ni robustesse.
- Toyota promet que malgré le surpoids lié à l’électrification, le véhicule restera capable de franchir gués, pentes abruptes ou terrains difficiles — une exigence essentielle pour légitimer le nom Land Cruiser.
Si le pari est relevé, il distinguera ce 300 PHEV d’un simple SUV électrifié : il deviendra un 4×4 polyvalent capable d’allier usages urbains et aventures extrêmes.
Positionnement concurrentiel et avenir en Europe
Le Land Cruiser hybride rechargeable devra se mesurer à des rivaux déjà établis dans l’hybridation :
- Land Rover Defender P400e
- Jeep Grand Cherokee 4xe
- Mercedes GLE 350 de
Mais aucun ne dispose de l’histoire, de la réputation de fiabilité et de l’aura du Land Cruiser.
Toutefois, son arrivée en Europe n’est pas assurée. Le Vieux Continent pourrait privilégier la version Land Cruiser 250, plus compacte et adaptée aux contraintes européennes.
Qu’en pensez-vous ? Aimeriez-vous bénéficier de ce modèle en France ?
