Après un essor spectaculaire post-Covid, les voitures sans permis, portées par des modèles comme la Citroën Ami, connaissent un net coup de frein. Entre la fin des aides et un marché saturé, l’année 2025 pourrait marquer un tournant.

Un marché en perte de vitesse
Le début de l’année 2025 est difficile pour les voitures sans permis. Après plusieurs années de croissance continue, le marché enregistre une chute de 29 % au premier trimestre, avec seulement 13 376 immatriculations.
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Cette baisse brutale est en partie liée à la suppression du bonus de 900 € pour les modèles électriques. Cependant, d’autres facteurs comme la saturation du marché et l’émergence de nouvelles alternatives pèsent également lourd.

Stellantis et la popularisation des VSP électriques
Le succès de la Citroën Ami n’était pas dû au hasard. Avec son design accessible et son prix attractif, Stellantis a su séduire les jeunes et leurs parents en rendant la voiture sans permis « cool ».
Grâce à une motorisation électrique silencieuse et une recharge sur simple prise domestique, des modèles comme la Citroën Ami, la Fiat Topolino et l’Opel Rocks-e ont transformé l’image vieillissante des VSP. Mais cet engouement semble avoir atteint ses limites.

La montée en puissance de l’occasion
Alors que le neuf décroît, le marché de l’occasion profite de cette situation. Les ventes de voitures sans permis d’occasion progressent de 2 % sur la même période.
Cependant, les modèles récents comme la Citroën Ami restent chers en seconde main, flirtant souvent avec les tarifs du neuf, ce qui peut freiner de nouveaux acheteurs.
Renault mise gros avec Mobilize Duo
Malgré ce contexte, Renault n’abandonne pas le segment. Avec son Mobilize Duo, qui démarre à 9 990 € pour la version 45 km/h, le constructeur espère séduire une nouvelle clientèle.
Mais avec des prix supérieurs à ceux de la triplette Stellantis, la bataille s’annonce rude pour convaincre un marché qui semble déjà montrer des signes de fatigue.
Conclusion :
Le boom des voitures sans permis semble atteindre un plateau en 2025, entre fin des aides publiques, saturation du marché et hausse des prix. Les prochains mois diront si cette tendance est durable ou si de nouvelles stratégies parviendront à relancer l’intérêt.
Et vous, pensez-vous que les voitures sans permis ont encore un avenir florissant ? Donnez votre avis en commentaire !
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