Fusion Renault-Stellantis : pourquoi les dirigeants ont coupé court aux rumeurs

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Les rumeurs d’une fusion entre Stellantis et Renault ont été officiellement démenties par les dirigeants des deux groupes.

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Une fusion Stellantis-Renault ? Les dirigeants disent non

Lors du sommet « Future of the Car » organisé par le Financial Times à Londres, John Elkann, président de Stellantis, a déclaré : « Nous ne discutons d’aucune fusion », mettant ainsi fin aux spéculations sur un rapprochement entre les deux constructeurs.

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Stellantis : une année 2024 difficile et une succession en cours

Stellantis a connu une baisse de 17 % de son chiffre d’affaires en 2024, avec une chute de 12 % des livraisons mondiales, attribuée à des lacunes temporaires dans l’offre de produits. Suite à la démission de Carlos Tavares en décembre 2024, Antonio Filosa, actuel directeur des opérations pour l’Amérique du Nord, est pressenti pour lui succéder.

Renault : des ventes en hausse grâce à l’électrification

En 2024, le groupe Renault a enregistré une augmentation de 1,3 % de ses ventes mondiales, atteignant 2 264 815 véhicules. La marque Renault a progressé de 1,8 %, Dacia de 2,7 % et Alpine de 5,9 %. Le Renault 5 E-Tech, en particulier, a rencontré un franc succès sur le segment des citadines électriques.

Des préoccupations communes face aux réglementations européennes

Malgré l’absence de fusion, Stellantis et Renault partagent des inquiétudes concernant l’avenir des petites voitures en Europe. Les réglementations environnementales de l’UE, notamment l’interdiction des ventes de voitures thermiques neuves d’ici 2035, pourraient rendre les citadines à essence non rentables.

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Vers une stratégie industrielle européenne plus cohérente

John Elkann et Luca de Meo appellent l’Union européenne à adopter une stratégie industrielle claire pour soutenir la production automobile, plutôt que de multiplier les réglementations. Ils soulignent que la compétitivité de l’industrie européenne est menacée par des règles excessives et un manque de vision stratégique.

Conclusion : une coopération sans fusion

Bien qu’une fusion entre Stellantis et Renault ne soit pas à l’ordre du jour, les deux groupes pourraient collaborer sur des enjeux communs, notamment la survie des petites voitures en Europe face aux défis réglementaires et économiques.

Et vous, que pensez-vous de l’avenir des petites voitures en Europe ? Partagez votre avis en commentaire.

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