Acheter une Porsche 911 neuve en 2025, même dans sa version la plus « modeste », relève désormais du privilège. La Carrera de base s’affiche à 140 000 € hors options. Et ce n’est que le début : ajoutez les innombrables équipements, la peinture personnalisée, les accessoires exclusifs… puis le malus écologique 2026. Résultat ? Plus de 300 000 € clés en main pour une voiture censée représenter l’entrée de gamme du mythe 911.
Les options : le vrai business de Porsche
Chez Porsche, chaque détail a un prix. Les bras d’essuie-glace en carbone (environ 1300 $) arrivent au catalogue, avec un argument surprenant : un gain de poids de 50 %. Les jantes carbone, les cuirs « Manufaktur », ou encore un simple pare-brise teinté peuvent rapidement faire exploser la facture. Et même des équipements banals comme le régulateur adaptatif sont… optionnels. La personnalisation à outrance est devenue une tradition, mais aussi une source majeure de revenus. Découvrez notre article sur la Porsche 911 Turbo S 2026.
Des hausses tarifaires vertigineuses
En 2019, une Carrera valait environ 110 000 €. Aujourd’hui, +30 % pour une version à peine plus puissante (395 ch contre 385 ch). Et cela sans prendre en compte le malus. Le catalogue s’est certes enrichi, mais la génération actuelle reste la même (Type 992). En seulement cinq ans, la Porsche 911 a franchi une étape tarifaire majeure, éloignant un peu plus le rêve automobile de ses clients historiques.
Le malus 2026 : une addition salée
Dès l’an prochain, la Porsche 911 subira jusqu’à 80 000 € de malus. Une sanction environnementale qui s’ajoute aux prix d’achat déjà stratosphériques. Pour les clients les plus exigeants, une Carrera très optionnée dépassera donc les 300 000 €. Un chiffre qui place cette 911 « de base » dans le territoire des supercars, là où évoluaient les Lamborghini Aventador ou Ferrari F8 avant la crise sanitaire et l’explosion fiscale.
Marché de l’occasion : les 911 récentes résistent
Effet collatéral immédiat de cette flambée : les Porsche 911 d’occasion récentes (notamment les 992) ne décotent presque plus. Les acheteurs se tournent vers le marché secondaire pour éviter le malus et profiter d’un véhicule quasi identique, pour beaucoup moins cher. Résultat : cotes élevées, rareté des modèles disponibles, et files d’attente chez les vendeurs spécialisés. La fiscalité transforme l’occasion en nouvelle norme d’achat « premium ». Retrouvez également notre article sur Cayenne Electric 2026 : Porsche dévoile son SUV le plus puissant et technologique.
Conclusion
La 911 reste un objet de passion, mais cette passion coûte cher, très cher. Entre inflation tarifaire, optionnalité à outrance et malus délirant, Porsche transforme un modèle iconique en produit de luxe inaccessible. Est-ce encore la voiture de sport du « gentleman driver », ou simplement un trophée de collectionneur fortuné ? À vous de juger.
Vous seriez prêts à payer 300 000 € pour une Carrera ? Dites-le en commentaire.

300k abuser pour une simple Carrera!ca fait vraiment pas rever a ce prix une Ferrari ou une Lambo d’occasion!
Renseignez-vous sur les performances de cette « simple » carrera. 😉
300 000€ ? 20 000 € d’options sont suffisants sinon autant monter en gamme, ce qui nous fait avec le malus 2026 240 000€… Avec vos calculs on aurait une carrera avec 80000 euros d’options. 😁
Ce fameux malus a augmenté de combien en pourcents ? Et les produits de première nécessité en supermarché ?
Sur 240000€ cela fait 112 000€ de taxes (TVA sur 160 000€ et 80 000€ de malus) 20 ans en arrière il n’y avait que la TVA, disons une carrera à 80 000€ cela fait 16000€ de taxes, alors oui la marque Porsche se goinfre mais elle n’est pas la seule.
Sur un autre registre, une 911 de base en 2025 a quasiment les performances d’une turbo de 2005 (996 turbo 420 ch), bien plus chère qu’une carrera en 2005…