Airbags Takata : pourquoi certaines voitures n’ont qu’un seul airbag remplacé malgré un rappel officiel ? On fait le point sur une procédure plus complexe qu’il n’y paraît. Depuis plusieurs années, l’affaire Takata agite l’industrie automobile avec des rappels massifs d’airbags potentiellement dangereux. Pourtant, de nombreux automobilistes s’étonnent que seuls certains coussins gonflables soient remplacés sur leur véhicule. Pourquoi ne pas changer les deux d’un coup ? Une question légitime, à laquelle il existe plusieurs réponses techniques, réglementaires et stratégiques, selon le modèle et la technologie utilisée.
Un seul airbag frontal peut être concerné par le rappel
Contrairement à une idée reçue, les deux airbags frontaux ne partagent pas toujours la même technologie. Le volant impose souvent un format plus compact, utilisant un générateur différent de celui du passager. Chez plusieurs marques, seul l’airbag conducteur est jugé à risque. C’est le cas sur certaines Citroën C4 ou DS5, où Stellantis indique que l’airbag passager intègre un dessicant qui absorbe l’humidité, réduisant ainsi les risques de défaillance liés à la chaleur et au vieillissement. Découvrez notre article sur la Lamborghini la plus puissante jamais créée.
Une procédure progressive selon les priorités de risque
Si votre airbag passager n’a pas été remplacé immédiatement, cela ne signifie pas qu’il est inoffensif à long terme. Dans certains cas, un remplacement différé est prévu dans une seconde phase du rappel. Cette stratégie permet aux constructeurs de traiter en priorité les composants jugés les plus dangereux. Par ailleurs, aucun incident mortel n’a encore été recensé en France sur certains modèles partiellement rappelés, contrairement à la C3 ou DS3, dont les deux airbags ont été changés d’emblée.
Différences technologiques entre airbags conducteur et passager
Il est important de comprendre que chaque airbag n’est pas conçu de la même façon. Les formats, les fournisseurs et les gaz utilisés varient d’un côté à l’autre du tableau de bord. Certains constructeurs comme Jaguar-Land Rover ou Volkswagen remplacent uniquement le côté conducteur, estimé plus exposé au risque. Le cas est fréquent et s’explique aussi par des collaborations avec différents équipementiers. Résultat : chaque modèle nécessite une évaluation spécifique avant d’engager une campagne de remplacement.
Un site gouvernemental peu clair, mais des outils existent
Le site gouvernemental dédié à l’affaire Takata ne fournit pas de détail sur le type d’airbag concerné. Cela alimente parfois des inquiétudes inutiles. Heureusement, la plupart des constructeurs ont développé des portails de rappel en ligne. En renseignant votre numéro de série (VIN), vous pouvez savoir quel composant doit être remplacé, et quand. Une exigence imposée par l’État afin de renforcer la transparence et d’inciter les automobilistes à agir rapidement.
Des cas rares où seul l’airbag passager est changé
Si les remplacements côté conducteur sont majoritaires, certains véhicules n’ont vu que l’airbag passager remplacé, comme des BMW Série 3 E46. En 2017, certaines pièces avaient été changées en urgence sans éliminer totalement le nitrate d’ammonium incriminé. En 2025, un second rappel est venu corriger cette faille, remplaçant enfin les composants restés à risque. Ce type de situation montre l’évolution constante des connaissances sur la dégradation des airbags, surtout dans les zones humides et chaudes. Retrouvez également notre article sur Trappe à huile Ölklappe, moteur flat-6, intérieur noir racing et 165 ch.
Conclusion
L’affaire Takata reste un dossier sensible, avec des réponses qui varient selon les modèles et les configurations techniques. Si un seul airbag est remplacé sur votre voiture, ce n’est pas nécessairement un oubli, mais une décision liée à la technologie utilisée. En cas de doute, consultez le site de votre constructeur avec votre numéro VIN. Et vous, votre voiture a-t-elle été rappelée ? Avez-vous reçu une explication claire en atelier ? Partagez votre expérience en commentaire.
