Elle n’est pas encore officiellement lancée en Europe, mais la GAC Aion UT, future concurrente de la Renault Mégane E-Tech, a déjà tout d’une grande. Nous l’avons brièvement testée, et elle nous a laissé une impression très prometteuse. Voici pourquoi on a hâte de la revoir sur nos routes. Alors que GAC (Guangzhou Automobile Group) vient tout juste de faire ses premiers pas en Europe avec le SUV Aion V, la marque chinoise prépare déjà la suite. Et elle pourrait faire beaucoup de bruit. Son prochain modèle, l’Aion UT, cible de front les Renault Mégane E-Tech, VW ID.3 et consorts, mais avec une philosophie unique mêlant style, confort et accessibilité. Nous avons pu en prendre brièvement le volant – et il nous tarde de recommencer.
Une compacte électrique à l’allure soignée et déjà très européenne
La GAC Aion UT est une compacte électrique longue de 4,27 m au design affiné, signée par le studio de la marque à Milan. Avec ses lignes douces, sa face avant lissée et ses détails inspirés, elle cible clairement le goût européen. Son intérieur spacieux et lumineux surprend par la qualité perçue, ses matériaux (dont du tweed sur les sièges !) et son coffre de 440 litres. Une rivale inattendue, mais sérieuse, pour les références du segment.
Design douce, moderne, et sans complexe
Exit la calandre. À l’avant, la GAC Aion UT mise sur des formes douces, une signature lumineuse fine et des optiques façon liner. Le profil reste sage, mais soigné, avec un montant C flottant et des jantes de 17 pouces bien calées aux coins. À l’arrière, c’est épuré et large – parfois clivant, mais toujours affirmé. L’ensemble donne un look féminin, expressif et assumé, dans un style qui tranche avec celui, plus robuste, des SUV typiques chinois.
Intérieur couleurs osées, espace maximisé
L’intérieur séduit par sa qualité de finition inattendue à ce niveau de gamme. La sellerie rose pâle peut diviser, mais l’ambiance générale – entre rembourrés, textures raffinées et lumière naturelle grâce au toit vitré – est flatteuse. L’habitabilité est excellente pour la catégorie, avec une vraie place pour quatre adultes et 440 L de coffre. Bonus bien pensé : 24 rangements malins, dont un compartiment porte-sac dans la planche de bord. Découvrez notre article sur le Renault Mégane E-Tech.
Tech et conduite écran immense, sensations affûtées
L’instrumentation est minimaliste : un écran central de 14,6 pouces qui contrôle (presque) tout. Fluide et lisible, mais au détriment parfois de l’ergonomie. Côté conduite, 136 ch pour 44 kWh de batterie, soit environ 370 km WLTP estimés, avec une recharge rapide 30-80 % en 24 minutes. Ce n’est pas révolutionnaire, mais l’agilité et le dynamisme de l’Aion UT surprennent. Plus ferme que le SUV Aion V, son comportement se rapproche d’un modèle européen. Prometteur.
Prix estimé et arrivée en Europe encore flous, mais encourageants
En Chine, l’Aion UT s’affiche à partir de 12 300 €. En appliquant le classique x2 entre Chine et Europe, un tarif sous les 25 000 € paraît crédible. Ce serait au niveau d’une Renault 5 ou MG4, mais avec une habitabilité de segment C. Pour l’heure, GAC annonce viser une présence européenne complète d’ici 2028, sans calendrier précis pour l’Aion UT. Dommage, car sur la base de ce premier essai, elle a clairement sa place.
Conclusion
Design soigné, espace généreux, conduite agréable et rapport gabarit/prix imbattable : la GAC Aion UT nous a agréablement surpris. Si elle arrive en Europe sous la barre des 30 000 euros, avec les prestations promises, elle pourrait faire beaucoup d’ombre aux stars du segment. Reste à espérer que GAC accélère son calendrier. On est clairement impatients d’en refaire le tour — cette fois, avec une batterie pleine et beaucoup plus de kilomètres au programme.

Vous avez certainement raison de faire une publicité de cette voiture chinoise, concurrente de la Mégane e tech dont vous voulez signer l’arrêté de mort. Comme cela les Chinois trouveront des sites industriels à racheter pour construire leurs voitures pa chères et Super comme vous le dites si bien aux retraités français qui les achèteront.
Et vos enfants français iront travailler dans ces usines aux conditions d’emploi de la Chine.
Vous dessinez un superbe avenir pour la France
Il ne s’agit pas ici de considérations politico je ne sais quoi et, comment vous expliquer, ça n’est pas avec ce genre de discours que vous empêcherez les choses d’évoluer. Sans naïveté non plus bien sûr, il me semble que le modèle présenté dans cet article semble effectivement intéressant. À nous de nous battre pour être compétitifs et oui c’est une partie difficile dans laquelle nous laisserons probablement des plumes, mais aujourd’hui nous en sommes là alors plutôt que de s’en désoler, battons nous, je ne vois en vérité que cette solution.
Bonne route !..
Allez y acheter des voiture avec une techno pas fiable qui viennent de l’autre bout du monde et quand vous aurez un problème vous devrez faire importé des pièces de chine qui ne seront pas prise par la garantie
« Détrôner la Mégane électrique » euh on parle de quel trône là je vois pas du tout !?!?! La on parle d’une voiture qui se vend a 5700 exemplaires sur l’année là où une model y fait ces chiffres en un peu plus d’un mois….