Toyota relance son SUV 100 % électrique bZ4X avec plus d’autonomie, un meilleur équipement et des prix revus à la baisse : la riposte est lancée. Le lancement du bZ4X n’a pas été un long fleuve tranquille pour Toyota. Pourtant, le constructeur japonais revient en force avec une version largement améliorée de son premier SUV électrique. Meilleure autonomie, prix ajustés, technologie repensée… Toyota repart de l’avant sur le marché européen, à l’heure où l’Urban Cruiser s’apprête lui aussi à débarquer.
Le Toyota bZ4X tire un trait sur son lancement raté
Rappel massif, critiques sur l’autonomie, image ternie : le premier lancement du bZ4X en Europe avait mal démarré. Toyota a tiré les leçons de cette expérience pour revenir avec un modèle corrigé, plus efficace et mieux calibré pour le marché.
En parallèle, la marque s’apprête à lancer un second modèle électrique en Europe, l’Urban Cruiser électrique, qui viendra renforcer son offensive zéro émission. Retrouvez notre article sur Toyota pourrait (enfin !) rattraper son retard avec la mise à jour du modèle bZ4X prévue pour 2026.
Trois batteries et jusqu’à 573 km d’autonomie
La nouvelle gamme du bZ4X s’élargit avec trois configurations techniques : 57,7 kWh (167 ch), 73,1 kWh (224 ch) et 73,1 kWh (343 ch en AWD). Cette dernière version atteint désormais 573 km d’autonomie WLTP, contre 503 km auparavant, grâce à des gains d’efficacité et à une meilleure gestion de l’énergie.
Le SUV reste disponible en deux ou quatre roues motrices, avec un système de propulsion électrique optimisé baptisé eAxles.
Des évolutions techniques ciblées mais bienvenues
Le bZ4X intègre désormais un chargeur embarqué AC de 22 kW pour un usage quotidien plus rapide. En courant continu, la recharge plafonne toujours à 150 kW.
Le nouveau système eAxles réduit les pertes d’énergie grâce à des semi-conducteurs en carbure de silicium. L’aérodynamisme progresse légèrement avec un bouclier revu, et l’intérieur gagne en ergonomie grâce à un écran de 14 pouces et une console centrale repensée.
Une gamme de prix revue à la baisse
Le Toyota bZ4X démarre désormais à 40 900 € avec la petite batterie, et à 44 900 € pour la version Grande Autonomie. Les versions haut de gamme atteignent jusqu’à 54 400 €, mais bénéficient d’un meilleur équipement.
Toyota applique une remise immédiate de 1 000 € pour réaligner les tarifs sur ceux de la génération précédente, tout en offrant plus d’autonomie pour le même prix.
Une garantie batterie rassurante, mais pas de bonus
Fabriqué au Japon, le bZ4X n’est pas éligible au bonus écologique français. En contrepartie, Toyota met en avant son Battery Care Program, qui porte la garantie batterie à 10 ans ou 1 million de kilomètres, sous réserve d’un contrôle annuel. Le constructeur assure une capacité d’au moins 70 % à l’issue de cette période, gage de fiabilité pour les acheteurs inquiets de la longévité des batteries.
Une version Touring pour les amateurs de baroude
Toyota ne s’arrête pas là. Une version Touring du bZ4X, au style plus aventurier, a été dévoilée pour les amateurs de SUV au look off-road. Cette déclinaison conserve les mêmes bases techniques, mais affiche un design plus robuste, inspiré du monde des 4×4. De quoi séduire les clients à la recherche d’un SUV électrique polyvalent, sans sacrifier l’esthétique tout-terrain.
Conclusion
Avec cette refonte complète du bZ4X, Toyota prouve qu’il a retenu les leçons de son premier essai électrique. Plus d’autonomie, des tarifs ajustés et une technologie revue en profondeur : le SUV a de sérieux arguments pour convaincre.
Et vous, pensez-vous que ce nouveau bZ4X peut concurrencer les ténors du segment ? Partagez votre opinion en commentaire.
