Les voitures électriques Xiaomi s’apprêtent à débarquer en Europe, mais leur arrivée pourrait bien refroidir les plus enthousiastes. En Chine, les voitures électriques Xiaomi connaissent un succès fulgurant. Face à cet engouement, l’idée de les voir circuler en Europe semblait prometteuse. Mais derrière cette apparente bonne nouvelle, de nombreuses limitations pourraient freiner leur implantation sur le Vieux Continent. Entre prix démesurés, normes incompatibles et services non adaptés, l’enthousiasme initial risque de se transformer en déception pour les premiers acheteurs européens.
Des prix qui explosent à l’importation
Le principal obstacle à l’arrivée des voitures électriques Xiaomi en Europe reste leur prix, totalement déconnecté de celui pratiqué en Chine. Là-bas, une SU7 Ultra s’affiche à 36 000 €, contre plus de 83 000 € une fois importée. Pour les modèles haut de gamme, comme le SU7 Max ou l’Ultra, la facture grimpe jusqu’à 151 000 €, soit quasiment le triple du tarif chinois. Un écart colossal qui risque de décourager plus d’un amateur de mobilité électrique.
Une compatibilité de recharge problématique
Les modèles Xiaomi sont conçus pour la Chine et utilisent le standard GB/T, incompatible avec les bornes européennes en CCS2. Pour se recharger, un adaptateur est indispensable. Résultat : la recharge est bridée, avec une puissance limitée à 100 kW au lieu des 250 annoncés. Cela signifie des temps d’attente plus longs et une expérience utilisateur dégradée. Un vrai frein à l’adoption, surtout pour des véhicules censés représenter le futur de la mobilité.
Des fonctionnalités inadaptées à l’Europe
Les technologies embarquées des voitures électriques Xiaomi sont nombreuses mais principalement conçues pour le marché chinois. L’assistant vocal, la cartographie ou le système de navigation sont peu ou pas fonctionnels hors de Chine. Faute de mises à jour spécifiques, ces outils risquent de rester inutilisables ou inefficaces en Europe. Un problème de taille pour des véhicules qui misent avant tout sur leur dimension intelligente et connectée.
Des voitures pensées pour un autre marché
Même si le design et les performances peuvent séduire, les voitures électriques Xiaomi ne semblent pas pensées pour l’Europe. Les normes techniques, les services numériques et l’infrastructure de recharge ne sont pas adaptés. Résultat : une expérience qui pourrait vite tourner à la frustration pour les premiers acheteurs. Avant de succomber à la tentation, il vaut mieux bien évaluer ces contraintes. La question reste posée : Xiaomi veut-il réellement conquérir l’Europe ou s’agit-il d’une tentative prématurée ?
Conclusion
L’arrivée de Xiaomi sur le marché européen des voitures électriques suscite curiosité et attentes. Mais entre les prix prohibitifs, les problèmes techniques et les services absents, la promesse semble encore lointaine. Ces véhicules sont-ils vraiment adaptés à nos routes et à nos usages ? Partagez votre opinion : pensez-vous que Xiaomi réussira à s’imposer en Europe ou s’agit-il d’un simple effet d’annonce ? Votre avis nous intéresse.
