Alors que Toyota reste le numéro 1 mondial de l’automobile, sa transition vers le tout-électrique rencontre un mur… chez lui, au Japon. En août 2025, seulement 18 voitures électriques Toyota ont été immatriculées sur le marché japonais. Une chute vertigineuse de 84,9 % sur un an, révélatrice d’un désamour profond entre les conducteurs japonais et l’électrique. Pourtant, les modèles hybrides continuent de cartonner. Que se passe-t-il vraiment ? Analyse.
Des ventes électriques ridicules au Japon
Sur le marché intérieur, Toyota a immatriculé 18 voitures électriques en août 2025, contre 119 un an plus tôt. C’est un effondrement statistique inédit pour un constructeur de ce calibre. Sur l’ensemble de l’année, seules 469 voitures électriques ont trouvé preneur au Japon, soit une baisse de 71 %. Un chiffre qui contraste violemment avec le dynamisme de la marque à l’international. Ce revers montre une résistance japonaise forte à la rupture technologique de l’électrique. Retrouvez notre article sur le nouveau Toyota C-HR+.
Les Japonais restent fidèles à l’hybride
L’ironie de la situation ? Le Japon a été pionnier de l’hybridation, avec la Prius dès la fin des années 1990. En 2025, ce type de motorisation reste ultra-dominant : plus de 600 000 modèles hybrides Toyota ont été vendus en huit mois. Le public local semble accorder sa confiance à une technologie éprouvée et perçue comme plus pratique. Résultat : l’électrique reste perçu comme risqué, cher, et peu adapté à l’usage quotidien.
À l’international, Toyota sauve les apparences
Hors du Japon, Toyota s’en sort mieux. En août 2025, le constructeur a livré 17 056 véhicules électriques à l’échelle mondiale, une progression de 34,5 % par rapport à 2024. Sur les huit premiers mois de l’année, 117 000 unités électriques ont été écoulées. C’est peu comparé à Tesla ou BYD, mais suffisant pour montrer que Toyota commence enfin à accélérer dans la course à l’électrification. Le Japon reste cependant à contre-courant de cette dynamique. Retrouvez également notre article sur le Toyota bZ4X restylé.
Conclusion
Malgré son statut de leader mondial, Toyota fait face à une incompréhension locale sur l’électrique. L’hybride rassure, l’électrique dérange. Cette résistance japonaise pourrait-elle ralentir la stratégie globale du constructeur ?
Pensez-vous que Toyota a eu raison de miser longtemps sur l’hybride ? Où est-il trop tard pour combler le retard sur l’électrique ? Dites-nous ce que vous en pensez en commentaire !

Mon avis est que Toyota et les Japonais ont raison !