Star des rues japonaises, les kei cars fascinent autant qu’elles intriguent. Mais que valent vraiment ces micro-citadines électriques sur la route ? Nous avons testé la Nissan Sakura, une kei car 100 % électrique, pour vous livrer un premier verdict. Au Japon, les kei cars représentent près de 40 % du marché automobile. Ces voitures ultra-compactes sont conçues pour les environnements urbains denses et les contraintes de circulation strictes. La Nissan Sakura, lancée en 2022, innove dans ce segment avec une motorisation électrique, des équipements modernes et une autonomie adaptée aux petits trajets quotidiens.
Une mini-voiture aux grandes ambitions
Au Japon, les kei cars représentent près de 40 % des ventes automobiles. Ces micro-citadines, limitées à 3,40 m de long et 64 ch, séduisent par leur compacité, leur fiscalité avantageuse et leur prix réduit. La Nissan Sakura incarne cette nouvelle génération de kei cars électriques, à la fois urbaine, connectée et pensée pour un usage quotidien. Son gabarit modeste cache un véhicule étonnamment polyvalent et technologique, dont le potentiel interroge sur une possible arrivée en Europe. Découvrez notre article sur les Kei cars : Petites, électriques, pas chères et si le salut de l’automobile en Europe venait du Japon ?
Une des premières kei cars électriques du marché
Lancée en 2022, la Nissan Sakura marque un tournant : c’est l’une des premières kei cars 100 % électriques, développée avec Mitsubishi. Dotée d’une batterie de 20 kWh, elle promet 180 km d’autonomie en cycle WLTC. Durant notre essai, elle a tenu environ 130 km dans des conditions réelles. Sa consommation moyenne tourne autour de 12,5 kWh/100 km. La recharge rapide prend 45 minutes, mais elle peut aussi se brancher sur une prise domestique (environ 8 heures).
Une conduite urbaine agile et efficace
Avec son poids de 1 070 kg, la Sakura se révèle très maniable en ville. Son accélération est honnête (0 à 100 km/h en 9 secondes) et sa direction douce facilite les manœuvres. Le mode “One Pedal”, qui permet de décélérer sans toucher aux freins, améliore encore le confort urbain. Mais la Sakura montre ses limites sur voie rapide, où la vitesse de pointe est plafonnée à 130 km/h et l’autonomie chute rapidement au-delà de 90 km/h stabilisés.
Une habitabilité bluffante malgré sa taille
La plus grande surprise de cet essai vient de l’espace à bord. Bien que la Nissan Sakura mesure moins de 3,40 m, son espace arrière est digne d’une compacte. La garde au toit et l’espace pour les jambes impressionnent. Le coffre, lui, reste symbolique avec seulement 107 litres, mais il suffira pour les courses quotidiennes. La modularité intelligente permet d’optimiser l’espace à bord, et l’ergonomie est bien pensée pour une utilisation quotidienne à deux ou en petite famille. Retrouvez également notre article sur Nissan Ariya restylé (2025).
Équipements dignes d’un segment supérieur
La Sakura n’a rien d’une voiture au rabais. Caméra à 360°, affichage tête haute, stationnement automatique, régulateur de vitesse adaptatif, affichage de l’angle de braquage… la liste est étonnamment longue. Elle embarque même un système de conduite semi-autonome réservé à des modèles bien plus chers en Europe. Malgré son look minimaliste, la finition intérieure est soignée. Son prix de vente au Japon est d’environ 15 900 €, soit bien en dessous de la plupart des citadines électriques européennes.
Conclusion
La Nissan Sakura prouve qu’une petite voiture peut rimer avec modernité, praticité et plaisir de conduite. Elle pourrait séduire un large public en France, notamment pour les trajets urbains et périurbains. Hélas, les normes européennes freinent son arrivée. Dommage, car cette kei car coche bien des cases pour une mobilité électrique abordable. Et vous, seriez-vous prêt à rouler en Sakura si elle débarquait chez nous ? Laissez-nous votre avis en commentaire !
