Oscar Piastri répond aux critiques suite à l’accrochage avec Lando Norris au GP de Singapour, alors que certains l’accusent de favoritisme de McLaren.
Alors que la saison 2025 entre dans sa phase décisive, une tension monte chez McLaren : Oscar Piastri insiste pour que ni lui ni Lando Norris ne soit avantagé. Au cœur du débat : l’accrochage en course à Singapour et la perception d’un traitement inégal.
McLaren “ne penche pas” vers Norris
Piastri affirme qu’il n’existe aucun favoritisme chez McLaren, malgré les rumeurs selon lesquelles l’équipe soutiendrait Norris dans la lutte pour le championnat. Il refuse toute priorité liée à sa position au classement : pour lui, la lutte doit rester équitable pour les deux pilotes.
Après l’examen du contact entre les deux voitures, l’équipe a attribué la responsabilité à Norris. Pourtant, selon Piastri, cela ne reflète pas une politique de parti pris. Il souligne que l’incident en lui-même ne correspond pas à la manière de conduire que l’équipe souhaite promouvoir. Discussions nombreuses et décisions claires ont été prises pour l’avenir.
A lire aussi : GP des États-Unis de F1 : sur quelle chaîne TV et à quelle heure pour la France ?
Une réaction tardive de McLaren
À chaud, McLaren n’a pas ordonné de rétrograder Norris malgré le contact, ce qui a nourri les critiques de favoritisme. Mais quelques jours après, l’équipe a acté que Norris serait tenu pour responsable, marquant un revirement dans la communication.
Quand on analyse cette décision à froid, la demande de Piastri pour que Norris le laisse repasser paraît moins simple à mettre en œuvre en direct.
Piastri accepte qu’il ne soit pas toujours possible de redresser les choses pendant la course — mais signale que des “conséquences” sont prévues si les limites acceptables sont dépassées.
Vers une cohabitation contrôlée dans la bataille pour le titre
Piastri reste confiant : le verdict de l’équipe lui permet de continuer à se battre au même niveau que Norris jusqu’à la fin de la saison. Il ne souhaite pas de traitement spécial du fait de son rang au championnat, pour lui, la lutte doit rester ouverte.
Dans le même temps, Norris a admis qu’il subirait des “répercussions” jusqu’à la fin de la saison pour l’accrochage.
L’équipe McLaren a déjà fait usage de consignes internes dans d’autres courses, par exemple à Monza, Piastri a dû laisser passer Norris suite à un arrêt au stand raté.
Cette querelle intra-équipe s’inscrit dans une problématique plus large que McLaren doit gérer : comment équilibrer deux pilotes de haut niveau dans une même structure ? Si le duo mène McLaren vers d’excellents résultats en 2025, la moindre étincelle comme à Singapour peut raviver les rumeurs de partialité. La transparence dans la prise de décisions, une régulation claire des limites de course interne et une communication cohérente seront essentielles pour éviter que le duel ne devienne destructeur.
