En mai 2025, le marché français des voitures neuves chute de 12,3 %, confirmant un épisode plus sévère que prévu. Après un printemps déjà timide, le mois de mai marque un nouveau plongeon : –12,30 % avec 123 919 immatriculations. Ce niveau n’avait pas été atteint depuis 1974. Les volumes journaliers de 2024 restent identiques, soulignant un désamour croissant. Le recul touche aussi les utilitaires (–5,38 %), et l’ensemble des véhicules neufs accuse une baisse globale de 11,05 %.
Les particuliers aux abonnés absents
L’effondrement du canal particulier (part de marché réduite à 40 %) s’explique par l’instabilité des aides à l’électrique et des malus renforcés. L’absence de modèles chinois low‑cost et l’attentisme en vue d’un retour du leasing freinent les décisions. Les acheteurs privilégient thermiques et hybrides, privant l’électrique de soutien du grand public. Découvrez notre article sur le TVA récupérable sur ces véhicules.
Baisse des commandes et scénario à la 2022
Sur les cinq premiers mois, le marché recule de 8,25 %, rappelant la performance molle de 2022 (1,529 million). Les commandes sont en retrait : –15,1 % en avril, –13,5 % depuis janvier. AAA Data et Mobilians alertent : “presque tous les indicateurs sont au rouge” et sans inflexion visible, l’année pourrait clore au plus bas depuis plus de cinquante ans.
L’électrique en chute libre, flottes en dernier recours
Les immatriculations électriques chez les particuliers s’effondrent de 58 %, représentant seulement 14 % de leurs achats. Les flottes compensent (électrique +15 %, soit 19 % du segment), mais cela reste insuffisant pour compenser la rétraction globale de 19 % du marché VE à 16 %. Les constructeurs misent sur les canaux tactiques (location courte et véhicules de démonstration). Découvrez également notre article sur cette étude dévoile les grandes perdantes de l’autonomie électrique en conditions réelles.
Tarif élevé et désamour persistant
Le prix moyen d’un véhicule neuf remonte : +35 000 € en moyenne, presque 43 000 € pour un VE. Avec 40 % de part de marché pour les particuliers (contre 62 % en 2001), retrouver la confiance citoyenne reste crucial. Les constructeurs cherchent de nouvelles formules, soutenants des initiatives comme les “kei cars” européennes, inspirées du Japonais BYD.
Conclusion
Mai 2025 confirme un marasme sévère du marché automobile français. Entre recul des particuliers, électricité délaissée et prix élevés, le neuf subit une crise structurelle. Seule l’occasion gagne du terrain. Et vous, quel est votre regard ? Le marché peut-il rebondir avant 2026 ? Exprimez-vous en commentaire !
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