Toyota accélère le développement d’un nouveau moteur 2.0 turbo quatre cylindres, baptisé G20E, qui vise plus de 400 chevaux. Monté sur une GR Yaris à moteur central, ce bloc promet de révolutionner les futurs modèles sportifs et de série.
Une GR Yaris radicale au cœur du projet
Dévoilée en début d’année, la GR Yaris M Concept a attiré tous les regards avec son moteur central arrière inédit et l’abandon du célèbre trois cylindres de 1,6 litre. En son cœur bat désormais un nouveau 2.0 turbo, plus puissant, plus gros, et monté en position centrale. Pensée comme un laboratoire roulant, cette version extrême de la Yaris préfigure les ambitions sportives renouvelées de Toyota, déjà visibles sur les circuits et dans sa stratégie moteur à long terme. Découvrez notre article sur Toyota développe un SUV mystère : plus haut qu’un RAV4, plus techno qu’un Venza, mais toujours pas 100 % électrique ?
Un moteur conçu pour dépasser les 400 chevaux
Le nouveau G20E, encore en phase de développement, vise une puissance de plus de 400 ch. Dérivé du bloc G16E, il est testé pour fonctionner aussi bien à l’essence qu’avec un carburant à 20 % d’éthanol (E20). Lors d’une course d’endurance au Japon, Akio Toyoda, président de Toyota, a lui-même pris le volant de la Yaris équipée du moteur, prouvant à la fois son implication et les capacités réelles de ce bloc ambitieux en conditions extrêmes.
Une nouvelle plateforme moteur modulaire
Le G20E n’est que le début d’une nouvelle famille de groupes motopropulseurs compacts, plus efficaces et plus légers. Toyota développe aussi des moteurs de 1,5 litre (atmosphériques ou turbo), adaptés à plusieurs architectures : moteur avant ou central, monté transversalement ou longitudinalement. Cette flexibilité permettrait d’utiliser les blocs sur une large gamme, de la petite sportive au SUV, avec des capots plus bas, un meilleur aérodynamisme et un centre de gravité abaissé, comme déjà testé sur une Lexus IS prototype.
Nouvelle transmission intégrale et performances ajustables
La GR Yaris M ne se contente pas d’un moteur inédit : elle inaugure également un nouveau système de transmission intégrale. Deux répartitions de puissance sont proposées : 40:60 ou 50:50, contre 60:40 ou 30:70 aujourd’hui. Cette évolution marque un virage vers un comportement plus équilibré et axé sur la performance pure. Ce type de technologie pourrait faire son chemin jusqu’à la série, notamment sur des modèles comme la future Celica ou la prochaine génération de Supra. Retrouvez également notre article sur la Corolla Cross Nasu.
Toyota relance sa stratégie des voitures-plaisir
Avec ce moteur, Toyota confirme sa volonté de rester fidèle aux voitures sportives, à l’heure où l’industrie mise tout sur l’électrification. Outre la GR Yaris M, le constructeur prévoit une supercar GT3 homologuée route, le retour de la Celica, et une nouvelle Supra attendue après la fin de production de l’actuelle en mars 2026. Le G20E pourrait donc incarner le moteur central d’une gamme plus large, capable de combiner plaisir de conduite, efficacité thermique et compatibilité éco-carburants.
Conclusion
Le moteur G20E pourrait bien marquer une nouvelle ère pour Toyota, où l’innovation mécanique rime avec plaisir de pilotage. Alors que l’électrique domine les débats, la marque japonaise prouve que le thermique haute performance a encore de l’avenir. Et vous, que pensez-vous de cette GR Yaris à moteur central ? Le moteur thermique a-t-il encore sa place dans le futur automobile ? Donnez-nous votre avis en commentaire.

Attendons avant de juger d’autre part au regard des restrictions européennes, cele m’étonnerait que ce moteur arrive en Europe
Superbe voiture et Toyota est au top mais …70000€ de malus écologique.
Y a t-il vraiment débat ?
La messe est dite.